■ Pour le bien de tous... (1)

Dans l'une des îles de Nakamra, dans une auberge connu pour la qualité de leur viande un homme pénètre un chapeau de paille posé sa tête et un manteau noire sans manche couvrant son corps. L'œil aguerri comprendra assez vite qu'il ne s'agit pas d'un voyageur, avant de se découvrir il prend le temps d'observer la salle il ne veut pas être reconnu. Aucune menace, il laisse glisser son chapeau dans sa main et dévoile un visage assez fin, des cheveux noirs en batailles et un regard sombre teintés de rouge. Se dirigeant vers le comptoir il laisse le dit chapeau à l'aubergiste une jeune femme qu'il connaît bien et commande deux plats pour une table dans le fond de la salle. A cette table se trouve un homme à la chevelure blanche qui reste muet pour des raisons qui lui sont propre, il s'appelle Ryozo. Bien que Kaoru ne le connaisse que depuis quelques années il lui voue une totale confiance et c'est le cœur détendu qu'il se dirige vers sa table. D'un geste il détache le bouton maintenant son manteau puis il le fait glisser dans sa main le repliant avec une habileté acquise par répétition continu de ce mouvement. Simple signe de tête en guise de bonjour, il dépose le dit manteau à côté de lui avant de fouiller dans un sac en bandoulière qu'il n'a pas encore enlevé. Delà il ressort un parchemin qu'il fait rouler jusqu'à Ryozo ayant prit la peine de l'ouvrir celui-ci s'étale sur la table. C'est une carte de Janguru où l'ont peut voir trois croix rouges et un cercle de dessiner à la main sûrement par Kaoru. Avant de donner la moindre explication sur le fameux parchemin il retira son sac et redressa la tête dévoilant son Sharingan, chose qu'il ne fait que lorsque la discussion doit être sérieuse ou alors..... Quand son ami à les mains prise pour pouvoir parler avec des signes. C'est l'un des avantages du Sharingan, pouvoir lire sur les lèvres.

Kaoru – "Tu te souviens de cette attaque à Janguru dont on avait entendu parler hier j'ai eu un peut plus d'info. En faite c'est un groupe de bandit de six ou huit personnes qui s'en sont prit à un convois d'arme, ils ont étaient repoussés mais on réussi à s'enfuir avec quelques arme. Apparemment ils..... (Les plats arrivent) Merci, met ça sur ma note."

Devant eux se trouve deux assiettes contenant des brochettes de viande, quelques légumes et surtout une odeur qui remonte jusqu'aux narines faisant pâlir le meilleur des cuisiniers. Ne se faisant pas prier, Kaoru récupéra son assiette pour prendre quelques morceaux de viande avant de continuer à parler. Parti assez tôt ce matin pour faire le tour de ses informateurs il n'avait pas prit la peine de déjeuner et depuis un moment déjà ce traîner une envie de manger, chose qu'il déteste par-dessus tout. Suffisamment reput par son repas, il prit un verre d'eau et une grande respiration avant de reprendre la parole.

Kaoru – "Comme je te disais, ce groupe de brigand ont réussi à fuir et se dirige vers une ville portuaire pour fuir vers Nakamra. Tu vois ici ce trouve la tour de garde surveillant la zone mais ils ne cherchent même pas à les rattraper sûrement qu'ils préfèrent laisser Nakamura s'en occuper. Le problème c'est que si le groupe rejoint la ville portuaire ils ne feront pas dans la dentelle et au mieux il y aura pas ma de blessé au pire il y aura des morts sans que les shinobi n'est pas levé le petit doigt..... L'information n'a pas encore était confirmée mais ce qui surveille la zone n'aurait pas envoyé l'information à Kakureru et le Kage ne serait pas au courant de cela. Je proposes dans un premier temps de faire passer l'information dans le domaine publique ça forcera le Kage à agir et de se rendre là bas t'en penses quoi ?"

La météo ne prévoyait rien de bon. Assit a sa table seul, Ryozo observait par la fenêtre, attendant calmement la venu de son “ami”. Ce rendez-vous semblait avoir été appelé a la va-vite, surement une affaire bien plus urgente que son compagnon le pensait. Cette auberge devait surement être un endroit habituel pour l'Uchiwa. Il ne choisissait jamais un endroit inconnu pour une rencontre, quelque soit la raison, même s'ils ne possédaient que quelques minutes pour agir. L'endroit était plutôt sombre, une ambiance commune dans les auberges lorsque le temps était peu plaisant. Les fenêtres luisaient dut aux lanternes a l'extérieur, et ces mêmes rayons de lumière étaient reflétés par la pluie qui tombait et se collait au verre. Cette fois-ci, notre jeune Samouraï ne portait pas son masque fin. Du haut de ses dix-neuf ans, il restait facile a reconnaître dut a sa taille. Malgré cela son attitude calme et déconcertée lui permettait de se fondre dans la foule. Sa tignasse bleutée et grise luisait dut a la lumière provenant de ces quelques bougies qui trônaient sur les tables de l'établissement. Ses yeux luisaient, attirant l'attention de certains clients ici et la qui chuchotaient et finalement se tournaient vers d'autres endroits. Le nouvel adulte s'était vite accoutumé a ce genre de scène. Tous les jours. Ça ne l'affectait pas le moins du monde, bien qu'en grandissant il eu des complexes a ce sujet. Ajoutant a cela la forme de sa denture entière qui rappelait celle d'un prédateur marin bien connu.

Tapotant la table de son index droit, l'utilisateur d'épée commençait a s'impatienter. Certaines fois son partenaire aimait pousser les limites. Soudainement alors que les portes s'ouvraient, Kaoru fit son apparition dans la salle, comme un homme nouveau. Capuche sur son crane, il avançait vers la maitresse des lieux et commanda des plats. Ryozo ne s'était pas trompé, le membre du clan décimé connaissait les lieux. Arrivant vers la table, il déroulait un parchemin sans un mot. Attrapant fermement le manuscrit, le jeune homme lu tout en écoutant attentivement les dires de Kaori. Donc ces rumeurs et ces dires qu'ils eurent le plaisir d'entendre hier étaient donc vrai. Ces petits brigands de pacotille jouaient aux dures. Avant qu'il ne puisse terminer son explication, deux assiettes firent leur entrées devant eux. Remerciant la demoiselle a l'aide d'un signe de la tête, il prenait ses couverts en main et commença son repas.

De son cote Kaka au rit continua son explication calmement. En gros, le cout servait a voler des armes et ainsi se préparer pour une réelle offensive. Le taux de morts et les dégâts seraient horribles et choquant. Et bien entendu le pays de Nakamra ne pourrait agir avant que le tout ne soit presque irréversible. C'était donc aux deux badauds de sauver le jour une fois de plus en sauvant un petit village surement. Personne ne saurait que c'était eux qui les sauvaient. De toutes manières cela importait peu. C'était du travail et une chose capable de garder le jeune homme éveillé. Il pourrait affuter ses dons, et s'assurer que Nuibaru restait toute aussi perçante que toujours. Déposant sa fourchette et son couteau, le jeune homme soupirait. Le Sharingan de l'Uchiwa luisait dans les ténèbres, signe qu'il était sérieux. Le regardant droit dans les yeux, Ryozo fit bouger ses lèvres. Aucun son ne se fit entendre car le jeune homme était bel et bien muet. Malgré cela, la pupille démonstratrice de son compagnon d'arme lui permettait de lire les lèvres. Cela évitait au jeune Samouraï de devoir parler avec ses mains. Moins fatiguant, moins étrange et suspicieux. Ni l'un, ni l'autre voulait attirer l'attention vers eux.

- On peu y aller quand tu veux. Vu que ces idiots risques d'attaquer a n'importe quel moment. Les bandits dans ce genre ne font pas dans al dentelle. Qui plus est, ils adorent foncer dans le tas, sans plan, et sans réflexion. D'autant plus qu'ils possèdent des armes volées cette fois-ci.

S'arrêtant une seconde, il tapotait la table de nouveau. C'était courant lorsqu'il pensait aussi, tapotant un objet, même son arme. Heureusement pour lui, sa lame perçait et n'était pas réellement faite pour couper a la base. Il était prêt a en découdre, cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas tâter un adversaire convenable. Avec un peu de chance, il combattrait quelqu'un capable de lui tenir tête. Bougeant ses lèvres de nouveau il fixait le regard de son ami.

- Je parie que tu as déjà un plan. Tu comptes me l'expliquer? Si ce n'est pas le cas on peu juste foncer dans le tas et espérer? Désolé, je veux dire défoncer...