Partie 1 : Avant la naissance de Gon Tout était calme dans le petit village d’Hame. Voilà déjà de nombreuses années que rien de spécial ne s’était passé et c’était tant mieux. Tous les habitants vivaient paisiblement. Le fermier travaillait dans les champs, un brin de paille dans la bouche, en sifflotant, content de la merveilleuse récolte qu’il avait faite et dont il avait pu revendre une bonne partie du blé dans les villages alentours. Le boulanger quant à lui sifflotait gaiment, heureux du prix qu’il venait de recevoir, certifiant qu’il avait le meilleur pain de la région. Bref, tout était absolument parfait. Dans une petite maison à l’extrémité du village, une jeune femme s’affairait à faire une tarte à la framboise. C’était sa spécialité et il ne faisait aucun doute qu’aucune autre tarte ne pouvait rivaliser avec celle faite par la grande Mito Freecss. Le simple fait d’ouvrir le four pour vérifier le temps de cuisson suffisait à vous faire mordre vos mains afin de retenir votre envie d’embrasser Mito, de la faire reculer de quelques pas, d’ouvrir le four et de manger en une seule bouchée la tarte à la framboise. Cela me fait penser qu’une personne avait déjà tenté de faire ça, mais il s’était fortement brulé la langue. En y repensant, il me semble l’avoir vu quitté la maison avec une main rouge tatoué sur sa joue également ^^. Mito Freecss était loin d’être une femme ordinaire. En effet, lorsqu’elle était petite, elle n’arrêtait pas de pleurnicher et de se perdre dans la forêt et personne n’arrivait à la retrouver, hormis son grand-frère, Jin Freecss. A chaque fois, elle se retrouvait dans les endroits les plus inaccessibles et seul Jin semblait capable de pouvoir aller là-bas. Une fois, elle s’était retrouvée dans une grotte nichée dans le creux d’une falaise. Personne n’avait jamais su comment elle s’était retrouvée là-bas, si bien que les habitants du village se demandaient si elle n’allait pas là-bas uniquement pour que Jin la retrouve. C’était comme une sorte de jeux pour elle, bien qu’elle ne veuille pas l’admettre. Jin Freecss, un nom plutôt connu dans la région. Cinq fois de suite, il avait fini comme étant l’homme le plus fort de la région du simorro et cinq fois de suite, il avait fini premier du grand tournoi du pays du nuage, son pays. Le plus impressionnant, c’est, comme vous avez sans doute pu le deviner, c’est qu’il n’a participé que cinq années de suite à ses évènements, mais il fallait reconnaitre qu’il n’avait que douze ans à l’époque et qu’il trouva quelque chose de plus intéressent que ces petits tournois. Un jour, alors qu’il avait retrouvé Mito une nouvelle fois, il lui raconta sur le chemin du retour qu’il fallait qu’elle arrête de se perdre tout le temps, car il n’allait plus pouvoir la retrouvé la prochaine fois. Il comptait quitter le pays, partir à la découverte du monde et rejoindre des combattants d’un niveau nettement supérieur à ceux des adversaires qu’avait eu Jin. Il fallait qu’il parte pour devenir plus puissant, mais il avait également dit qu’il reviendrait un jour. Or, voilà déjà dix ans que Jin était partit sans donner aucune nouvelle à sa petite sœur. Laissant sa tarte de côté, Mito regarda par la fenêtre, se demandant où son grand frère pourrait bien se trouver, et pourquoi il n’a pas donné de nouvelle depuis tout ce temps. « Cesse de regarder par la fenêtre, il ne reviendra pas aujourd’hui non plus ! Tu sais comme il est, même au seuil de la mort, il n’écrirait pas. » La mère de Mito venait d’entrer dans la cuisine. Elle était petite, avait des cheveux longs gris foncé et on pouvait voir qu’elle commençait à perdre quelques dents. Quelle description cruelle pour une femme si charmante et si gentille. De tout le village, il n’y avait pas de personne plus dévouée et plus active qu’elle. Cependant, Mito ne pouvait pas supporter lorsqu’elle parlait de Jin. « Arrête, ce n’est pas vrai ! » Mito était également petite, mais elle avait des cheveux mi- longs châtain et avait les yeux d’un vert émeraude absolument bluffant. Il fallait reconnaitre qu’elle était plutôt belle, bien que niveau caractère, lorsqu’il était question de son frère, elle était plutôt désagréable, bornée et se comportait généralement comme une gamine. Elle avait un très grand caractère et il était clairement défendu de lui chercher des crosses sous peine de récolter des châtaignes, d’autant plus que si vous vous prenez une pêche en pleine poire par cette gamine, que vous tombiez dans les pommes, vous n’aviez pas intérêt à ramener votre fraise (désolé, c’était trop tentant -_-‘). Parfois, comme à ce moment précis, elle s’appuyait sur le rebord de la fenêtre et semblait perdre toute motivation, regardant le ciel avec des yeux pleins de tristesse. « Tu crois qu’il est toujours vivant et qu’il reviendra un jour ? » La mère, quant à elle, semblait incapable de montrer le moindre sentiment. Elle paraissait d’une sagesse à toute épreuve et, gardant les bras derrière le dos tel un maitre en arts martiaux, elle regarda sa fille. « Oh oui, il reviendra. » Impossible donc de dire si elle avait hâte de revoir son fils ou si, possibilité plus probable, elle s’attendait à ce que celui-ci revienne mais leurs causes des tracas interminable. Au fond de son esprit, bien que cela soit loin d’être visible, elle s’attendait déjà à voir son fils revenir, un gamin dans les pattes et une femme au bras. Or, vous verrez par la suite qu’elle n’était pas loin de la réalité et que Jin allait, comme à son habitude, faire la joie des gens qui l’entoure et le malheur de sa mère qui devra bien entendu s’occuper de ses affaires pendant que lui et sa femme feront des activités que les simples habitants du village d’Hame ne pouvait pas comprendre.

Panique à la frontière A la frontière du pays des nuages, les gardes étaient en alerte. L’une des sentinelles avaient remarqués depuis déjà une bonne dizaine de minute qu’un petit groupe d’individu semblait se diriger vers eux. Peut-être était-ce de simple marchand qui voulait entrer dans le pays pour vendre leurs marchandises, ou peut-être était-ce des brigands qui n’avaient pour but que de renverser le gouvernement du pays des nuages et d’instaurer une dictature afin d’assouvir le monde. Comme vous l’avez sans doute compris, le chef de ce poste de frontière était devenu, suite à la monotonie du travail de garde-frontière, légèrement paranoïaque. Or, pendant qu’il poussait ses hommes à se mettre en état de guerre et à se préparer psychologiquement à défendre la frontière au péril de leur vie, le petit groupe continuait à approcher. « C’est encore loin, j’ai mal au pied et j’ai faim ! » La femme qui parlait était absolument magnifique. Elle avait de longs cheveux châtain, des yeux blancs et un physique de rêve. Elle n’était pas du genre faible et fragile, non, loin de là. Au contraire, elle semblait très forte, voir même redoutable et il était vraiment déconseiller de la taquiné, surtout durant ces derniers mois. Elle portait des habits assez amples, tout comme l’homme qui se trouvait à ses côtés. Celui-ci était légèrement plus petit que sa femme, mais n’était pas moins impressionnant pour autant. Sous ses vêtements gris et son turban, on pouvait deviner une musculature développée à l’extrême. Il avait des cheveux noirs mi- longs, une barbe de quelques jours et les yeux verts. Ce qui était étrange avec lui, c’était qu’il avait une lueur dans l’œil, quelque chose qui le rendait à la fois sympathique et terrible. Nul ne doute qu’il fût gentil, mais il valait mieux ne pas se trouver sur son chemin. « Ne t’inquiète pas, nous sommes bientôt arrivé ! » « J’espère bien, et tu aurais quand même pu te raser. » « Halte, qui va là ? » Sans s’en rendre réellement compte, il avait atteint la frontière et se trouvait devant un homme armé jusqu’aux dents qui tendait son bras pour leur empêcher d’aller plus loin. Le garde semblait sûr de lui. Rapidement, il leur demanda leurs papiers ainsi que les raisons pour lesquelles ils voulaient se rendre dans le pays des nuages. Le couple de marié ne répondit pas, ils tendirent juste leurs papiers en attendant que le garde les examines. La femme, selon le passeport, se nommait Yumi Hyûga, elle faisait partit des Shinobis de Janguru. Son nom, les Hyûgas, était vaguement familier au guerrier qui lisait toujours attentivement les papiers. Certain disait qu’elle était même l’une des familles les plus redoutable de ce monde à cause de leur œil spécial qui permettait de tout voir. Mais voilà, ce n’était que des rumeurs. Prenant l’autre papier, le soldat commença à lire et… « Impossible ! » Sans même attendre plus d’explication, le capitaine fit signe à ses hommes de sortir de leur planque et de se préparer à l’attaque. Des archers apparurent sur les murs, visant la femme et l’homme qui était en contrebas. Au même moment, des soldats munies de kunai et de katana dévalèrent d’un escalier et sortir devant la porte, les premiers pour la barrer et les autres pour entourer le jeune couple. La femme, qui semblait de très mauvaises humeurs, sortit également un Kunai, prête à se battre. Le capitaine, quand à lui, regardait en riant ses hommes agir du sommet de sa tour, le pied sur le mur du rempart. Ensuite, il se tourna vers les deux inconnus. « Vous pensiez pouvoir entrer comme ça dans le pays des nuages avec de faux papier, c’est ça ! » Il continua de rire, tout comme tous les hommes qui entouraient les deux jeunes gens. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’il aurait suffi d’un geste de leur part, un seul signe indiquant qu’il passait à l’attaque, et la femme se serait jetée sur eux en les neutralisants tous, sans exception. Et ça, ce n’était rien comparé à ce qu’aurait pu faire l’homme. Le seule garde qui n’avait pas encore bougé était celui qui tenait le passeport dans les mains. Relisant une dernière fois le papier, il se dirigea vers les escaliers à droite et monta jusqu’à ce qu’il atteigne son chef. Là, il tendit le passeport. L’homme resta impassible quelques secondes, jusqu’à ce qu’il réalise qui était ce jeune homme. Ses yeux sortirent de leur orbite et lui perdit l’équilibre, tomba en avant et chuta de la tour. Avant d’atteindre le sol, il fut saisi pas quelqu’un et posé gentiment à terre. Voyant cela, les gardes, la bouche grande ouverte, regardèrent l’homme qui avait sauvé leur chef et, réalisant que c’était le mari de la femme, ils se retournèrent pour constater l’évidence même. Et oui, il n’était plus au côté de sa femme. « Comment est-ce possible. Nous étions pourtant tous attentif ! » Le capitaine, qui se remettait gentiment de sa mésaventure, rendit les papiers au jeune homme et ordonna à ses hommes de les laisser passer. Ceux-ci ne semblaient pas comprendre, mais ils exécutèrent les ordres. Les deux jeunes gens purent alors poursuivre leur chemin sous les signes d’au-revoir des gardes qui les regardaient s’éloigner au loin. Voyant que le capitaine et le garde qui avait vu le passeport avait le front qui perlait, l’un des autres hommes se risqua à demander à son chef qui ils étaient. « C’était Jin… Jin Freecss ! »